"La pétanque doit être au cœur de la ville". Pierre Combes, le maire de Nyons, a le sens de la formule. Peut-être une des caractéristiques de sa fonction... Ce passionné de boules, à la tête de cette ville de Rhône-Alpes depuis 2001, ne doute pas des vertus humaines et sociales de la discipline. C'est aussi le cas de ses administrés, qui façonnent le succès de l’International de l’Olivier, dont la sixième édition s’est achevée le premier week-end d’octobre.

Pendant les "8 jours de la ville", du 26 septembre au 4 octobre, la petite cité drômoise d’un peu plus de 7000 habitants, sertie dans ses collines tapissées d'oliviers, s’est couverte de terrains tracés sur les places du centre-ville, accueillant la fine fleur de la pétanque mondiale, avec un Régional triplettes mixte, un National triplettes féminin et le concours international.

En ayant fait le plein de ses 512 équipes dix jours à l'avance, ce dernier n'a d’ailleurs pas dérogé à la règle. Derrière un plateau riche, le tournoi a offert d’entrée des affiches aux airs de finales. Dès les premières parties du samedi, les équipes de Foyot, Malbec ou encore Molinas, le tenant du titre, ont ainsi cédé devant respectivement Passo, Roman et Rocher.

La jeunesse au pouvoir

Des sorties de route pour donner le ton avant le grand nettoyage du lendemain. Bettoni, Passo, Walch et Bastet inaugurant la liste dominicale en tombant dès les huitièmes. Bientôt suivis par Moraldo, Cognard, Cleys et Pispico au tour suivant.

En demi-finale, Bruno Le Boursicaud, le champion du monde, associé à Lacroix et Serrano, subissait la loi de Christophe Sarrio (9-13), tandis que Maison Durk s'imposait face à Raphaël Rypen (13-1), pour une finale placée sous le signe de la jeunesse.

Durk, aux côtés de Michel Reygaza et Grégory Guille, auteur d’une dernière mène étincelante, finissait par l’emporter face à Sarrio-Savin-Fournié (13-9), dans un immense carré d’honneur. De quoi s’offrir un peu de lumière à l’ombre des oliviers.