On appelle ça l'art de se faire remarquer. Inauguré en septembre 2008, le boulodrome municipal de Meaux continue de susciter la polémique quant au manque de partenariats conclus avec les établissements scolaires, ou encore l'absence de chauffage.
Fin novembre, la température a pourtant gagné quelques degrés. L'agence d'architecture Chartier/Dalix, en charge du projet, s'est ainsi vue décerner le Prix de la première œuvre par le groupe de presse le Moniteur.
Une récompense pour valoriser la réalisation d'un jeune architecte et son maître d'ouvrage, qui en fait l'unique boulodrome couvert et artistique du pays. "Tout le challenge consistait à intégrer un volume important dans le paysage", explique Frédéric Chartier, 34 ans, co-fondateur de l'agence avec Pascale Dalix en mars 2006.
"Éviter de donner une impression
de grosse boîte"
"Nous avons donc joué sur les limites entre le bâtiment et son environnement, pour éviter de donner une impression de grosse boîte." D'une surface de 2350m², l'ensemble comprend huit terrains de pétanque et huit pistes de boule lyonnaise, pour un coût de 1,5 million d'euros, financé sans subvention du conseil général ou de la région.
"Notre mission est de faire connaître ce boulodrome aux habitants de Meaux, mais également aux organisateurs de concours régionaux et nationaux", annonçait Jean-François Copé, le maire de la ville, lors de l'inauguration. Le physique du premier devrait y contribuer...
Repères
Boulodrome municipal de Meaux
Pose de la première pierre : 15 décembre 2007.
Inauguration : 13 septembre 2008.
Coût : 1,5 million d'euros.
Surface : 2350 m².
Surface extérieure : 5000 m².
Jeux : 8 terrains de pétanque et 8 pistes de boule lyonnaise.
250 places assises.