Mais on sent qu’il y a un gros travail à effectuer auprès du grand public.
Il est certain qu’on n’a toujours pas effacé les images pagnolesques de la pétanque. Et à mon avis, on ne les effacera pas de sitôt. Ce qui est dommage, c’est que quand vous parlez à des néophytes, la première chose qu’ils évoquent c’est une marque d’alcool anisé, un short ou un bob. Et dans la pétanque, aujourd’hui, ça n’est plus ça. La pétanque est désormais un sport qui passionne beaucoup de monde.
Un sport qu'il faut maintenant réussir à médiatiser...
On a besoin d'être plus soutenu par les médias. C’est ce qui peut permettre d’amener des licences et des sponsors. Mais pour ça, il faut inventer, aller chercher les personnes concernées. Aujourd’hui, les Masters sont la compétition la plus médiatisée, mais ça ne suffit pas. Il en faut plus.
Vous avez des recettes pour y parvenir ?
C'est assez complexe. On sait que c’est une discipline qui passe très bien à la télévision. Malheureusement, il y a encore certaines images qui sont difficiles à effacer. Parfois, je trouve même ça vexant. J’ai eu la chance de passer dans des émissions de télévision et de radio après mes titres de champion du monde. Mais certaines fois on s’est moqué et c’est quelque chose qui fait de la peine. A la limite, ceux qui ne nous prennent pas au sérieux feraient mieux de ne pas venir. Si on n’arrive pas à se dire qu’on vient voir un sport, il faut rester à la maison.
Vous êtes prêts à vous engager pour la promotion de la pétanque ?
J’essaye de me lancer dans tous les projets qui permettent de faire la promotion de la pétanque. Si on me propose une manifestation qui en valorise l'image, alors je serai forcément présent. Il serait bon que tout le monde en fasse autant, parce que c’est un milieu qui a besoin de reconnaissance. |